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Quand je vis quelque part, j’aime bien m’intéresser à la littérature du pays. À mon arrivée en Syrie, j’ai donc interrogé la documentaliste du collège où je travailler au sujet des auteurs syriens et elle m’a dirigée vers Saadallah Wannous. La première œuvre que j’ai lue de lui est celle-ci « Une mort éphémère« , l’histoire d’un homme qui, sur son lit de mort, imagine des sortes de scénettes, certaines drôles, d’autres absurdes, mais toutes philosophiques. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le thème je dois l’avouer.

Je me suis ensuite tournée vers deux pièces de théâtre qu’il a écrites et j’ai beaucoup aimé. La première « Miniatures » met en scène des personnages historiques à l’approche de l’invasion mongole de la Syrie. Il est question de l’attitude de chacun face au danger imminent, de ceux qui, mine de rien, se révèlent les plus courageux, ceux qui, derrière de beaux discours, n’ont que leurs intérêts en tête, et les autres face à toutes les facettes de l’humanité.
Dans la deuxième « Rituel pour une métamorphose« , un scandale sexuel, qui n’a en réalité pour explication qu’une sombre histoire de pouvoir, va mettre sens dessus dessous toutes les relations qu’elles soient entre hommes et femmes ou entre les hiérarchies.

Deux pièces de théâtre qui m’ont rappelé à quel point j’aime, justement, j’aime lire le théâtre. C’était l’une de mes lectures préférées lorsque j’étais au lycée où je dévorais principalement Shakespeare et Ionesco.

Lecture #7 – Une mort éphémère