Parmi les livres d’Alaa el Aswany que je n’avais pas encore lus, il restait celui-ci « Chicago ». C’est désormais chose faite depuis que je l’ai trouvé sur les rayons du CDI du collège où je suis enseignante.
Comme à son habitude, Alaa El Aswany dresse le portrait d’une série de personnages. Pourtant cette fois-ci, l’auteur nous emporte loin de son cadre habituel, l’Égypte, et plus particulièrement Le Caire, pour nous emmener dans la communauté égyptienne de Chicago.
À travers ses personnages, l’écrivain explore la problématique de l’intégration. Il y a ceux qui, pour mieux s’intégrer, dénigrent leur propre communauté et leur propre culture, ceux qui, à l’inverse, trop bousculés par la culture d’accueil, la rejettent pour se replier sur eux-mêmes, ceux qui trouvent un entre-deux, et les autres…
Tous nous plongent à travers une réflexion sur l’intégration, l’assimilation, le racisme et la perception de l’autre.
Comme toujours, la plume d’Alaa El Aswany m’a emportée dans son univers, m’a fait aimer ou détester ses personnages, m’emporter avec ou contre eux, être triste ou heureux pour eux. Et même si la bulle cairote habituelle de ses romans m’a un peu manqué, j’ai trouvé le pari d’en sortir réussi.
Je recommande donc chaudement !