Après avoir lu L’Algérie c’est beau comme l’Amérique, j’ai lu un deuxième roman graphique de la fabuleuse maison d’édition Steinkis : Si je t’oublie Alexandrie.
A la mort de sa grand-mère, Jérémie décide de remuer le passé de ses grands-parents, Juifs expulsés d’Égypte à l’époque de Nasser. Il ne sait que peu de choses sur ce passé trouble et son grand-père ne semble pas enclin à partager avec lui ses souvenirs. Jérémie décide alors de partir en quête de son histoire familiale accompagné de sa mère. Son épopée le mènera dans la très restreinte communauté juive d’Égypte, puis à la recherche d’informations en Palestine et le plongera au cœur de la quasi indicible question juive au Moyen-Orient pour tenter de comprendre ses racines et son héritage.
Émouvant et juste, une belle découverte !