Je voulais lire ce roman égyptien depuis très longtemps et j’ai enfin pu me le procurer pendant mon dernier voyage en Égypte. L’université américaine du Caire a une librairie magique place Tahrir. Le genre d’endroit où tu as envie de tout acheter tellement 1) les contenus sont ultra intéressants et 2) les livres sont BEAUX.

Début mai je l’ai enfin commencé. J’ai tout de suite adhéré au style, à l’histoire mais j’ai également tout de suite senti que ce serait une lecture difficile vu le niveau de violence mis en scène. Courant mai, les évènements en Palestine m’ont énormément affectée, à tel point que je n’avais aucune énergie à mettre dans la lecture, et surtout pas pour me retrouver dans un univers ultra-violent. J’ai donc remis ma lecture à plus tard et je l’ai finalement terminé fin juin.

Le roman se passe à différents moments de l’histoire : principalement en 2025 où l’auteur imagine que l’Égypte est envahie par de nouveaux colonisateurs, mais aussi en 2011 au début de la Révolution égyptienne. De nombreuses histoires se mêlent avec pour point commun la violence et le manque d’humanité qui auront pour apothéose une fin VRAIMENT atroce. Je vous avais prévenus, on est sur du lourd.

Le livre est intéressant car il met en scène toute une métaphore sur l’enfer et l’humanité qui porte à réfléchir. J’ai aussi adoré lire un roman égyptien différent, j’adore les univers dystopiques et j’ai adoré trouver ça sous une plume égyptienne.

Je conseille le livre, mais en étant psychologiquement préparé à plonger dans un univers où l’auteur fait ressortir ce qu’il y a de pire chez l’Homme.

Lecture #11 – Otared